L’autoroute ferroviaire atlantique stoppée net

Le gouvernement renonce au projet d’autoroute ferroviaire de 1.000 kilomètres entre Dourges (Pas-de-Calais) et Tarnos (Landes).

L'autoroute ferroviaire Atlantique devait relier en 2016, sur une distance ferroviaire d'environ 1.050 km, les terminaux de Tarnos dans les Landes et de Dourges dans le Pas-de-Calais.

VIIA Atlantique (groupe SNCF) était la société concessionnaire de l’Etat spécifiquement dédiée à l’exécution du contrat de concession.

L'Etat ne signera donc pas le contrat pour la mise en œuvre de l'autoroute ferroviaire. En cause, selon lui, "l'équilibre total de ce dossier (qui) a amené à constater qu'il y avait des conséquences pour les populations, que ce projet n'était pas financièrement équilibré, qu'il y avait un gros risque pour l'Etat". Le gouvernement considère que "l'idée était bonne mais le site du terminal principal était très mal choisi, avec une fragilité juridique du dossier très importante, à savoir la question d'impact sur la population qui n'a pas été suffisamment étudié par l'enquête publique".

Le dossier "avait reçu un avis négatif du conseil général de l'investissement, (...) qui constatait que ce projet supposait 375M€ de financement public, principalement de l'Etat et de Réseau ferré de France", le gestionnaire d'infrastructures, devenu SNCF Réseau. Le contrat de concession entre l'Etat et VIIA Atlantique, filiale de la SNCF, avait été signé le 20 mars 2014, mais le secrétariat d'Etat aux Transports souligne qu'il s'agit d'un avant-contrat, auquel aucune indemnité n'est liée.

Le gouvernement affirme que le projet n'est pas abandonné et qu'un autre site est recherché, en priorité en engageant immédiatement des pourparlers avec les autorités espagnoles puisqu'il est apparu qu'il existe un projet similaire à Vitoria (Pays basque espagnol).

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